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Création en cours

DANS LA LIMITE DU RAISONNABLE

Une proposition de Philippe Fenwick

Proposition de spectacle d’agit-prop* tout terrain.

*Agit-Prop (pour Agitation-Propagande) : Forme d’animation théâtrale visant à sensibiliser un public à une situation politique ou sociale. Cette forme apparaît après la Révolution russe de 1917 et se développe surtout en U.R.S.S. puis en Allemagne. Elle a également existé en France dans les années d’après-guerre (notamment avec le groupe « Octobre »dans les années 30).

Écriture et mise en scène : Philippe Fenwick

 

Avec : Pascal Beugré-Tellier, Caroline Espargilière, Philippe Fenwick, Deborah Moreau

Dramaturgie : Sarah Cillaire

Musique : Frédéric Duzan « Zed »

Costumes et accessoires : Magali Castellan

 

 

Sortie de résidence 1 : 25 mars 2025 / La Commune CDN d’Aubervilliers

Sortie de résidence 2 : 25 mai 2025 / Printemps des rues - Paris

Création : Automne 2025 / Aubervilliers

 

 

Une production de la F Compagnie, en résidence à Aubervilliers. Co production : Chalon dans la rue « Aube de la création » - CNAREP, Scènes Vosges - Scène Conventionnée d'Intérêt National Art et Création, Ville d'Aubervilliers. Accueil en résidence : La Chartreuse - Villeneuve lez Avignon, CDN - La Commune - Aubervilliers, Festival Printemps des rues -Paris, La Pensée Sauvage - Vosges.

Après quelques années d’expériences artistiques diverses dont une traversée théâtrale de l’Eurasie de l’Atlantique à la mer du Japon, Philippe Fenwick revient au théâtre d’Agit-Prop pour mener un débat sur l’environnement et nos pratiques alimentaires.

 

Sujet :  Suite au mouvement des Gilets Jaunes, « Whaou », une société de communication, a été mandatée par le Ministère de la cohésion des territoires pour créer "les grandes concertations", un concept d'interventions dédié aux populations vivant en zones rurales. Pour animer ce dispositif Frank-Eric Berzingue et Jeanne Griffon ont été engagés. Après avoir réalisé plusieurs débats fructueux à travers la France, ils seront ce soir à Saint-Auber (Creuse) pour trouver une issue au conflit entre Nina Markovic, Maire du village et Steve Mulot, éleveur, autour de la construction d'un élevage de poulets fermiers sur la commune.

 

INTENTION : Comment parler de l’écologie dans le théâtre sans s’adresser à une assemblée conquise par le propos mais en tentant de la questionner ? La majeure partie de l’audience n’est-elle pas souvent en adéquation - lorsque la crise environnementale est prise pour sujet - avec ce que le spectacle raconte ou dénonce ? Peut-on dans cette situation parler encore de catharsis ? Souvent les certitudes demeurent. Pourtant, n’est-il pas essentiel de créer des spectacles sur l’environnement dans une société où l’écologie est partout, et ceci en évitant l’écueil de créations se livrant à une dénonciation attendue ou à une leçon de morale ? Le green-washing des multinationales, les concertations citoyennes qui n’aboutissent à rien, la construction de nouvelles autoroutes, le « tout sous plastique » nous montre que nous sommes encore loin d’une prise de conscience collective et politique au sujet du problème climatique. Néanmoins, que ce soit du côté des activistes verts ou de certains médias conservateurs qui se font les porte-paroles du scepticisme en matière d’anthropocène, les positions se radicalisent de toute part. Quoi qu’il en soit, s’il y a urgence, elle n’est pas encore admise par tous, et beaucoup, lorsqu’il fait froid en juillet se mettent à douter de la véracité du réchauffement climatique. Dans un article de l’Obs paru en octobre 2023, Pascal Riché pointe toutefois le fait que plus personne ne semble être climatosceptique. Le journaliste affirme que les gens sont « au courant » mais qu’ils ont fini par « s’en foutre » en évoquant les contraintes de ce qu’ils nomment « la vie réelle ». Mais si beaucoup s’en moquent, croient-ils vraiment à l’avènement d’une catastrophe ? En tout cas, pour de nombreux boomers, « après moi le déluge » ne semble plus être une expression au sens figuré. Peu importe, laissons un instant les boomers, et tentons aussi de nous adresser à la jeunesse avec un spectacle qui puisse leur offrir certains éléments de réflexions.

 

RÉSUMÉ :

 

Acte 1 :

À Saint Auber, petit village de la Creuse, pour départager une Maire écologiste et un agriculteur qui souhaite créer un élevage de poulet fermier la Préfecture envoie sur place « Les Grandes concertations », un dispositif de terrain imaginé par L’union Européenne et commandé à l’agence « Whaou » pour régler les conflits liés à l’aménagement du territoire. Le débat opposera Nina Markovic à Steve Mulot. Nina Markovic est Maire de Saint-Auber ; militante écologiste et ancienne habitante de Montreuil, elle décida en 2015 de vendre sa maison en région parisienne pour s’installer à la campagne et devenir herboriste. Elle refuse de voir se développer un élevage de poulets fermiers de grande ampleur sur le territoire de sa commune.  Face à elle : Steve Mulot, éleveur. Originaire du village il a fait ses études dans la région et a imaginé ce projet pour éviter que la ferme de ses parents ne soit vendue à un promoteur désirant créer un Center Park.  Le débat sera animé par Franck-Eric Berzingue (un ancien acteur) et Jeanne Griffon (une danseuse).  Dans les coulisses de la concertation, Franck-Eric, pour tenter de séduire Jeanne, lui fait miroiter des possibilités de devenir coach et prof de yoga à l’année au sein de « Whaou ». Dans les loges Franck-Eric essaye régulièrement de « tenter sa chance » auprès de Jeanne et devient de plus en plus lourd. Jeanne apprend que son spectacle sera coproduit par Le Théâtre 347 une Scène nationale dans le Nord Est de la France. Elle n’aura plus pour gagner sa vie à faire « la potiche » dans Les Grandes concertations. Concernant la construction des poulaillers, après un débat animé, un vote est organisé.  Le « OUI » à l’élevage l’emporte.

 

Acte 2 :

Nina accuse Franck-Eric d’avoir trafiqué le scrutin, Jeanne en est témoin. Écœurée, la danseuse décide de quitter les Grandes concertations. Nina, s’élevant contre le vote truqué, décide de prendre un arrêté municipal pour interdire l’élevage mais la Préfecture casse son arrêté. Mis en difficulté, la Maire de Saint Auber choisit avec l’aide de militantes et de militants de créer une ZAD sur l’ensemble de sa commune et décrète une série de loi en lien avec la décroissance. « Whaou », la société qui embauche Franck-Eric, ordonne à l’animateur de rester sur place pour décrédibiliser Nina via les réseaux sociaux en la faisant passer pour une « Khmère verte ». Après une série de post caricaturaux la Maire de Saint-Auber devient la risée de la toile. Entre temps Jeanne a appris que la Région Nord-Ouest qui finance le Théâtre 347 vient d’amputer aux trois quarts la subvention qu’elle donne à la scène nationale. Jeanne ne pourra plus être coproduite. Elle décide de revenir à Saint-Auber et de mettre toute son énergie pour soutenir Nina dans son combat pour l’écologie. Pour fédérer à nouveau les habitants sur son désir de préserver la commune face au projet de Steve, Nina remet son mandat en jeu et inscrit dans son programme un moratoire lié à tout projet d’élevage. Steve décide de se présenter contre elle et prend Franck-Eric pour directeur de campagne. Nina ne sera pas réélue. Steve deviendra Maire de Saint-Auber. Le public est invité à la pose de la première du poulailler avec une dégustation de chicken wings fermiers. Franck-Eric se lance dans un grand discours. Un grand vent se lève, une tempête… un présage… une fin du monde… ?

 

THEATRE D’AGIT-PROP

Dans cette forme de théâtre spécifique, nous attendons du public des comportements différents. Dans cette idée, les spectateurs pourront prendre des photos, avec ou sans flash, venir filmer sur scène, manger, boire, s’embrasser, poster des images en direct sur les réseaux sociaux, répondre à leur téléphone, jouer aux cartes, expliquer - en parlant fort - une scène à des enfants qui ne comprennent rien, manifester bruyamment leur mécontentement ou leur enthousiasme. Ces consignes seront précisées au début de la représentation. Chacun spectateur deviendra « actif », mais ce ne sera pas du théâtre « immersif » ; on ne demandera pas au public de jouer un rôle mais de rester à l’affut ; l’invitation à monter sur scène doit être une incitation à transgresser les codes du théâtre conventionnel.  Barons : il y aura quatre à cinq barons, spectateurs complices - et dissimulés dans le public - qui interviendront « spontanément » à des moments précis tout au long du spectacle. Ces spectateurs arrivent en général dans l’après-midi du soir où a lieu la représentation pour répéter les scènes où ils auront à intervenir.

 

LIEUX DU SPECTACLE ET SPECTATEURS : Le spectacle sera conçu pour être joué dans toutes sortes de lieux, en extérieur, avec ou sans éclairage, en théâtre, sous chapiteau, dans des friches industrielles aménagées en lieux culturels... La place sera faite à des interventions du public, préparées à l’avance ou non, qui changeront les rapports habituels des spectateurs au spectacle ; la situation les incitera à prendre la parole et à questionner eux-mêmes leur rapport à l’écologie. Le spectacle pourra se déplacer dans plusieurs endroits autour du lieu de diffusion de manière itinérante, il pourra investir des salles des fêtes, des foyer ruraux, des gymnases, et toutes sortes d’espaces propices à l’accueillir.

Le décor du spectacle sera composé d’éléments trouvés sur les lieux de représentations : tables, chaises bancs, praticables… pas de camion. Le spectacle, s’il est présenté en séances scolaires (collégiens de 3ème, lycéens), pourra être précédé d’interventions dans les classes. Nous espérons qu’il soulèvera des discussions sur les thèmes de l’environnement.

 

ÉQUIPE :

 

Pascal Beugré-Tellier / Comédien - Danseur

Il est artiste associé au Théâtre Sylvia Monfort à Paris ; lors de la saison 24-25 il y jouera dans « Primordial » d’Antonin Leymarie et mènera « Mouvements » un work shop au Musée d’art moderne de Paris dans le cadre d’une programmation hors les murs du Théâtre Sylvia Monfort. Après une formation en danse contemporaine auprès d’Ingrid Florin, danseuse- interprète chez Franck-Eric Brumachon, Pascal Beugré-Tellier intègre la Alvin Ailey School à New-York. Il suit une formation théâtrale auprès de Jack Garfein, metteur en scène, réalisateur et fondateur de l’Acteur Studio West aux côtés de Paul Newman. Il a été acteur et performeur dans la pièce. Acteur, performeur, danseur il joue dans La Mélancolie de Zidane de Thomas Nguyen, dans Dialaw Project mise en scène Mikael Serre en collaboration avec KENU. Il est acteur dans Love is in the air mise en scène Jean-François Auguste, joué au T2G Gennevilliers / MC93 Bobigny / Comédie de Caen / Scène nationale de Cergy. En 2018, il danse dans People what People une chorégraphie de Bruno Pradet. En 2017, il danse pour Abou Lagraa pour Wonderful One, une pièce en duo joué au Théâtre national de Chaillot, Théâtre du Luxembourg. En 2016, il danse dans Utopik, production Lieux publics - Centre national et européen de création dans l’espace public des arts de la rue – sur le parvis de l’Opéra de Marseille, mise en scène de Philippe Fenwick. Parallèlement à ses activités d’interprète, il réalise Out of Body, court métrage qui reçoit en 2018 le Prix du public du Festival 7e Lune / Théâtre National de Bretagne. En 2015, il intègre en tant que danseur et aussi comédien la troupe d’Ali baba mis en scène par Macha Makeïeff au Théâtre de la Criée. Cette même année il est l’un des protagonistes du Cantique des Cantiques, une chorégraphie d’Abou Lagraa.

 

Caroline Espargilière / Comédienne

Après avoir étudié l'écriture, la mise en scène et le chant aux Etats-Unis, elle se forme à l'Ecole Charles Dullin, puis au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique. Au théâtre, elle joue dans Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht, mise en scène Bernard Sobel ; dans le diptyque composé d'Agnès de Catherine Anne et de L’École des femmes de Molière mis en scène par Catherine Anne ; Après la pluie de Sergi Belbel, mise en scène Rodolphe Corrion ; Silence Travail de Christelle Evita, mise en scène Hélène Poitevin ; Insolite comme toute chose ordinaire, création du collectif L’art au quotidien ; I.D de Rasmus Lindberg, création du collectif Le 3ème état ; Le Procès de Kafka, mise en scène David Géry. Devant la caméra, elle a joué pour Emmanuel Mouret, Hervé Admar, Chris Briant, Martin Kalina, Richard Puech, Gérald Garutti, Jonathan Desoindre, Bilal Allaf, Axel Courtière, Ibtissame Bouchaddi. En tant que chanteuse, Caroline Espargilière a fait une tournée aux Etats-Unis au sein d'un choeur de musique de chambre et travaille régulièrement pour des spectacles hybrides mêlant théâtre et musique : les créations du poète et compositeur Jacques Rebotier telles que La Revanche du dodo ou Les Trois Parques m’attendent dans le parking ; Opérette de Witold Gombrowicz, mise en scène Jean-Michel Rabeux ou encore Le Malade Imaginaire, comédie-ballet de Molière, mise en scène Alain Gautré. Elle est également une voix pour le doublage et les fictions radiophoniques de France Inter et France Culture. Depuis 2016, elle collabore avec Macha Makeïeff : Trissotin ou Les femmes savantes de Molière, où elle campe le personnage d'Armande, en tournée en France et en Chine, La Fuite ! en 2018 en tant que chanteuse et Lewis Versus Alice, spectacle musical présenté au Festival d'Avignon en 2019 et en tournée.

 

Philippe Fenwick / Auteur - Metteur en scène - Comédien  est auteur, metteur en scène et comédien et réalisateur. Il a été formé au Conservatoire National de Région de Toulouse ; à l’École supérieure d’art dramatique d’Aquitaine - Pierre Debauche ; au Centre National des Arts du Cirque - CNAC (Magie Nouvelle). Lors la saison 24-25, il travaille en tant qu’auteur, acteur et dramaturge sur « Démasculinisez-moi ou comment enfin devenir un homme » de Pascal Beugré-Tellier. Ce spectacle sera programmé au Festival Fragment et parrainé par le Théâtre Silvia Monfort (Paris). Philippe Fenwick sera également en résidence à La Chartreuse (Villeneuve-lès-Avignon) pour l’écriture de sa prochaine création pour laquelle il a reçu une bourse du CNL, mais également en résidence de création à La Commune, CDN d’Aubervilliers. De 2015 à 2022, il a fait partie de l’équipe artistique (acteur, auteur et metteur en scène) du Théâtre national de Marseille / La Criée dirigé par Macha Makeïeff ; et de 2010 à 2018 de l'Académie Fratellini.  Auteur, ses textes ont été joués en France, en Espagne, en Roumanie, en Ukraine, en Serbie, au Monténégro, en Russie, en Espagne et en Belgique. Il est auteur chez Actes Sud pour lequel il écrit actuellement une histoire du théâtre itinérant. Il a notamment écrit et mis en scène « Atavisme », « On a fait tout ce qu’on a pu mais tout s’est passé comme d’habitude », « Transsibérien je suis », trois spectacles autour de la traversée de l’Eurasie. Il a écrit et joué dans « Est ou Ouest, procès d’intention » pour les 20 ans de la chute du mur de Berlin, spectacle qui tourna de 2009 à 2019. Il a écrit et réalisé plusieurs performances qui ont été présentées au Palais des Papes (Forum d’Avignon), au Centquatre (Paris), à la Galerie de la station « Palais Royal » (Paris), au MuCEM (Marseille), au Grand-Palais (Paris), à l’Opéra de Marseille et à la Friche La Belle de Mai (Marseille).

 

Déborah Moreau / Comédienne - Danseuse

Elle sera lors de la saison 24-25 au Théâtre de la Pépiniaire (Paris) dans les Chatouilles d’Andrea Bescon en alternance avec Andrea Bescon. Elle commence sa carrière en tant que danseuse. Elle se forme aux danses naturopathie et moderne mais on retrouve également dans sa danse des énergies venant du Hiphop. Elle a travaillé avec des chorégraphes tels que naturopathiefrançois (cie Trafic de Styles), Bouziane Bouteldja (Cie Densité) ou encore Denis Plassard (Cie Propos) . En 2014, elle intègre l’Ecole Internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris et par la suite commence à monter ses propres projets en tant que chorégraphe au sein de sa compagnie avec un solo « Skin off » puis une duo « Au pire on meurt » avec Marie Marcon. C’est en 2019 qu’elle reprend le seule en scène d’Andréa Bescond « les Chatouilles ou la danse de la Colère » lors du festival d’Avignon puis entamera une tournée de plus de 250 dates. En parallèle, elle continue de partager sa vision du mouvement avec les cours de danse qu’elle donne aussi bien à des professionnels qu’à des amateurs, en y intégrant notamment des pratiques somatiques ainsi que des principes de naturopathie, dont elle est certifié depuis 2022.

 

 

Sarah Cillaire / Dramaturge

Elle est formée au Conservatoire d’Art Dramatique de Toulouse et au centre

Hippocampe (Paris), en mime corporel. En parallèle, elle suit des études de lettres, russe et serbo-croate, jusqu’à un doctorat en littérature générale et comparée à la Sorbonne Nouvelle, où elle est chargée de cours (2004-2007). De 2010 à 2012, elle étudie mise en scène et dramaturgie au sein du Master professionnel de l’Université Paris X (Nanterre). Elle se consacre à l’écriture, à la traduction littéraire et au spectacle vivant. Elle publie dans diverses revues, consacre une performance à Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort en 2015(Ça mitraille sec !), participe en tant que comédienne à différents spectacles, à des lectures (Maison de la Poésie, Festival Hors limites…). En binôme avec Monika Prochniewicz, elle fait partie du comité polonais de la Maison Antoine Vitez et co-traduit des pièces de Michal Walczak, Artur Palyga, Bozena Keff, Veronika Murek… Dramaturge auprès de Thissa d’Avila Bensalah, Camille Rocailleux ou plus récemment Hubert Colas, elle accompagne en dramaturgie, depuis 2013, toutes les créations de Tommy Milliot, metteur en scène et directeur du CDN de Besançon depuis 2023.  En 2024 elle est dramaturge sur la Guerre des images de Charles Chauvet au Plateaux Sauvages (Paris)

 

Frédéric  Duzan alias « Zed », / Auteur Compositeur

Frédéric Duzan, est un musicien, compositeur, sound designer et ingénieur du son français. Multi-instrumentiste (piano et guitare), il s’illustre par une carrière riche et éclectique, où la musique se conjugue à l’image, la scène et l’innovation. Depuis 2010, Zed compose des bandes sonores marquantes pour des films, documentaires et mappings vidéo. Ses collaborations incluent le réalisateur Frank Ternier (Muted, Riot, 8 Balles), ainsi que des projets culturels pour le Musée Fabre de Montpellier, le Musée du Quai Branly et la Cité des Sciences. Il explore un style mêlant musiques orchestrales et électroniques, apportant une profondeur émotionnelle à ses créations. Zed a aussi marqué le monde de la scène et du théâtre avec des compositions pour des pièces telles que 8760 heures - J'avance et j'efface (Théâtre à Cru), Ben (L’Arc Électrique), et Guerre au Ciel (Compagnie Chat Perchée). Il s’investit dans des performances novatrices comme La Nuit, La Brume, qui combine musique live et projections sur écran de fumée. Passionné de technologies sonores, il crée des pièces multidiffusées pour des événements prestigieux tels que le Burning Man et le Video Mapping Festival de Lille ou inaugurations de salle de spectacles. Ses travaux associent son et image dans des dispositifs immersifs sur mesures. Fondateur du groupe Spicy Box dans les années 1990, il a produit quatre albums chez Island/Universal, donné plus de 800 concerts et été nommé aux Victoires de la Musique en 1998. Aujourd’hui, il poursuit une carrière prolifique en collaborant avec des institutions artistiques et culturelles, tout en partageant son savoir à travers des conférences et ateliers (Musique à l’Image). Artiste ouvert et curieux, Zed continue d’enrichir ses projets par une approche innovante et sensible, fusionnant créativité et maîtrise technique.

 

Magali Castellan / Costumière - Accessoiriste

Magali Castellan est née en 1979 à Paris. Elle a suivi (une formation au diplôme des Métiers d’Art, costumier-réalisateur à Paris en 2002 et une formation d’accessoiriste en 2010. Après ses études elle rejoint la compagnie de théâtre de rue Babylone. Elle poursuit ses créations avec des compagnies de cirque, telles que Anomalie, Cirque 360, Ludor Citrik,… Pour le Théâtre : Compagnie Irina Brook, Le Grand Colossale Théâtre, etc…, l’Opéra aux côtés d’Irina Brook. La façon de travailler de Peter Brook avec ses comédiens l’a beaucoup influencée dans son désir d’être costumière et dans l’approche qu’elle souhaitait de la création théâtrale. Un travail auprès de comédiens, en évolution au cours de la création avec une sensibilité particulière aux matières et à leur transformation. S’appuyant sur ses acquis de techniques de fabrication de costume classique, elle prend la liberté de s’en éloigner et de chercher a créer des costumes avec des matières « inappropriées » . La matière est pour elle comme

Ferme de poulets élevés en liberté

Créations passées

Création F Compagnie 22 - 23 (saison itinérante)

Jardins poétiques : Spectacle tout terrain et happening poétique sur mesure (poésie et musique) rue, friches, médiathèques, librairies, jardins, à domicile. Jardin poétique s’adapte à la demande et au contexte et qui comporte plusieurs volets :

 

- Rêve gloire et passion  de Flavio Tarquinio avec Julie Denisse et Philippe Fenwick / Galerie Photodoc (Paris), Mairie du 3ème arrondissement (Paris)

 

- Peggy Slam on the earth  avec Pascal Beugré-Tellier, Philippe Fenwick Isabelle Saint-Yves et André Henrich / Collège des Bernardins (Paris)

 

- Brest-Vladivostok de et avec Philippe Fenwick /  Médiathèque d’Épinal, Librairie du Théâtre Rond-Point, Festival Nuit des Arènes, La Librairie Théâtrale, Librairie OCEP (Coutances).

 

- La Fontaine impromptu avec Philippe Fenwick / Jardin Espérance (Aubervilliers)

« En vrai ou comment j’ai troqué ma vie en présentielle contre un barbecue connecté »`

récit théâtral dystopique  de Philippe Fenwick avec Louise Rebillaud et Philippe Fenwick

/ La Pensée Sauvage (Épinal)

Propos : 2025, « K », un groupe industriel apparu lors de la Première Guerre mondiale, s’est diversifié au point de devenir incontournable dans le quotidien de deux milliards d’êtres humains. « En vrai » raconte l’histoire de O et de plusieurs individus, tous clients de « K ». En 2020, après un confinement de plusieurs mois lié à un virus, de nombreuses entreprises ont tenté de proposer aux consommateurs « une vie comme avant », mais à distance. Grâce aux nouvelles technologies, une quantité importante de solutions ont ainsi été trouvées pour continuer à faire fonctionner l’économie et aider la population à ne pas perdre ses habitudes. C’est à cette même époque que se développe grandement le groupe K, une holding permettant de délivrer le maximum de services sous une seule et même application. Suite à un important découvert sur son compte, O se retrouve plongé au sein de K-contact, une banque mobile. Arrivé « en ligne » au siège du groupe appelé « le complexe », O va devoir faire un choix : se retrouver à jamais "déclassé" ou intégrer la holding et bénéficier d’une situation confortable mais qui bouleversera à jamais sa vie "en vrai".

 

 

Une vie et Molière de et avec Philippe Fenwick : conférence-spectacle sur Molière (Cours Florent, AIT)

Molière partout, par tous et pour tous ; Molière dans tous les théâtres, privés comme publics ; 

Molière dans toutes les mises en scène, classiques ou contemporaines ; 

Molière dont les pièces, depuis leurs créations, ont été jouées des milliers de fois et dans des lectures différentes. 

Molière inépuisable et toujours d'actualité ; 

Molière, "patron" du théâtre français et de la Comédie Française en particulier qu'on appelle sa maison ;

Molière dont la France vient de fêter les 400 ans ;

Molière, acteur, auteur et metteur en scène ,

celui pour qui notre langue est souvent définie comme la sienne ;

celui qui a mythifier le théâtre itinérant ;

celui qui, adulé du public, s'est fait censurer par les dévots et les précieuses ; 

celui qui fit rire aux éclats le Roi-Soleil ;

celui considéré comme le "Mister Bean" de son époque ; 

Molière... 

celui dont la légende nous fit croire qu'il était mort sur scène et que son corps avait été jeté à la fausse commune ;

celui dont les scènes sont travaillées chaque jour dans force écoles de Théâtre  ;

celui immortalisé au cinéma par Ariane Mnouchkine ;

celui qui créa sa compagnie et ouvrit son théâtre à l'âge de 21 ans.

Avec Philippe Fenwick

 

Comment défâcher une maman fâchée ? : Spectacle jeune public de Marine Paris

Avec Marine Paris

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« On a fait tout ce qu’on a pu mais tout s’est passé comme d’habitude » (2013)

Fenwick, auteur de théâtre, vit avec son épouse à Liberta. En juillet 2008, suite à la mort de son père en avion, Fenwick décide de se lancer dans, ce qui est, pour lui, la plus grande aventure théâtrale itinérante jamais réalisée : une tournée de Brest à Vladivostok par le Transsibérien avec une proposition de théâtre-cirque jouée chaque soir ; une épopée artistique de 120 représentations à travers les 15 000 kilomètres de l’Eurasie.

Pour construire ce projet, Fenwick va devoir créer une troupe, réunir un million d’euros, trouver des partenaires, convaincre l’Institution et le fameux « Bureau A » (plus haute instance culturelle du ministère) de soutenir son action. Aux cotés d’une funambule représentant son inconscient, d’un musicien symbolisant le « détachement  » et entouré d’artistes invités, Fenwick tentera, dans une suite d’élans chaotiques de réaliser son rêve. Mais faut-il, réellement, chercher à réaliser ses rêves ?

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Artistes et techniciens ayant participé au projet : Michel Carmona, Magali Castellan, Frédéric Duzan (Zed), Philippe Fenwick, Sarah Schwartz et Max.

Production : Zone d’Ombre et d’Utopie. Avec la participation du Festival Villeneuve en scène, du Théâtre 13 et d’Arcadi.

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Avec la Compagnie ESCALE

Est ou Ouest, procès d’intention 

Spectacle forain, foutraque, bordélique et « soi-disant » participatif qui tente de mettre dos à dos capitalisme et communisme…

 

Écriture de Philippe Fenwick

avec la participation de Grit Krausse et Hugues Hollenstein

Mise en scène : Grit Krausse, Hugues Hollenstein et Philippe Fenwick

Ecriture circassienne : Grit Krausse, Hugues Hollenstein et Valo Hollenstein

Création sonore : Sébastien Rouiller


Création lumière : Nicolas Mignet

Créé en 2009, «Est ou Ouest - procès d’intention» a été joué environ 150 fois, principalement dans des lieux atypiques : friches, gymnases, entrepôts, hangars, terrains de sports, parcs, jardins, foires, squats, salles des fêtes, foyers ruraux, collèges, lycées, chapiteaux, parkings

Mais aussi au Théâtres Royal de Namur (Belgique), à La Manufacture (CDN de Nancy), à la Halle aux Grains (scène nationale de Blois) , au Théâtre Romain Rolland (scène conventionnée de Villejuif), à Chalon dans la rue, à Cergy Soit,  au Cirque Electrique,  à Fête de L’Humanité, à la Cartoucherie de Vincennes et dans plus d’une dizaine de théâtre municipaux…

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LE SPECTACLE
 :

 

Acte 1

9 Novembre 1989 (RDA)

Devant le flot de citoyens est-allemand qui fuient par la Hongrie, Martina Krausse ex dissidente qui avait voulu connaître l’Ouest fait en public - grâce au Wahrschein Kabarett son auto critique. La question posée à ses camarades est : Voulons-nous ou non réhabiliter Martina ?
Le soir même, à la surprise de tout un peuple le mur tombe...

30 ans plus tard…

Acte 2

9 novembre 2019 (France)

Herr Fenwick va de ville en ville proposer le Wahrschein Kabarett où il expose une créature nommée Martina Krausse, qui regrette une des pires choses que l’Europe a connu dans la deuxième moitié du XXème siècle : LE MUR DE BERLIN.

Le public saura-t-il rester silencieux ne pas trembler d’effroi devant cette créature effrayante dont le communisme coule encore dans les veines ?

Acte 3

Que faire ?

  

UNE HISTOIRE VRAIE.

Martina Krausse est interprétée par Grit Krausse, ex citoyenne de RDA née en 1962. Grit Krausse a quitté la RDA en 1989, au moment de la chute du mur.

 

 Synopsis

Écrit par Philippe Fenwick à partir d’éléments autobiographique des acteurs (Grit Krausse a vécu en RDA presque jusqu’à la chute du mur, son fils, Valo Hollenstein est né en France en 1989), le spec­tacle est créé pour provoquer une discussion publique sur le capitalisme et le communisme. Il a été conçu pour être joué dans n’importe quel lieu, en extérieur, avec ou sans éclairage, en théâtre, sous chapiteau, dans des friches industrielles aménagées en lieux culturels... et repris en 2012 pour être joué en théâtre.

La première partie du spectacle s’inspire du théâtre d’Agit Prop. Elle est montée comme un procès autocritique public de Martina K, ci­toyenne est-allemande qui a quitté son pays et qui souhaite le réintégrer. Un Monsieur Loyal s’empare de son cas et la montre dans son ca­baret. En plein milieu du jugement de Martina K, le public assiste, en direct, à la chute du mur de Berlin, événement auquel personne ne s’attendait.

La deuxième partie du spectacle se joue 30 ans après, donc aujourd’hui, sous forme d’un talk show télévisé. Le même Monsieur Loyal expose la même femme qui, 30 ans après la chute du mur défend toujours le communisme. La place est faite à des interventions du public, préparées à l’avance ou non, qui changent les rapports habituels des spectateurs au spectacle. La situation les incite à prendre la parole et à questionner eux-mêmes la « rouge créature ». L’issue de la pièce est une ques­tion en suspend, alimentée par la teneur des débats qui varient selon le public du jour.

La présence du metteur en scène renforce le flou entre le vrai et le faux dans l’histoire.

La présence du cirque (tissus aérien et mât chinois) renforce le vrai entre le flou et le fou.

L’ambiance sonore, en interaction avec le jeu des comédiens, permet au spectateur de voyager dans le temps tout en restant au coeur de l’action. Les deux parties du spectacle utilisent d’abord la propa­gande des anciens pays de l’Est puis après celles des pays de l’Ouest et font applaudir le public d’abord à une chose puis à son contraire pour lui montrer à quel point il est manipulé et manipulable.

Le dispositif scénique extrêmement simple sou­ligne le caractère provisoire de l’installation et rend le spectacle plus accessible à toute sorte de public.

Le spectacle, quand il est présenté en séances scolaires (3eme, lycéens, étudiants), est précédé d’interventions dans les classes, et soulève des discussions passionnantes sur ces thèmes (Choix de société, systèmes économiques, histoire du communisme, de l’Allemagne, de l’Europe, orga­nisation sociale d’un groupe d’individus, partage des richesses...).

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« Transsibérien je suis » (2016)

Inspiré par le théâtre-documentaire, « Transsibérien je suis » est composé d’entretiens filmés que j’ai menés à Brest en 2008 et de plusieurs moments de la vie de Jacques Mercier lors de sa réclusion au début des années 80. Ces restitutions ont été réalisées grâce aux descriptions et aux dessins issus du journal de Mercier. Dans son récit le chanteur dépeint une tournée qu’il croyait effectuer à travers l’Union Soviétique. Voyage immobile.

Janvier 1983. Jacques Mercier a 47 ans. Il écrit, enfermé, les ultimes phrases de son carnet : « Demain, dernière étape et ultime représentation. Avant mon départ pour la Russie je n’ai jamais quitté la pointe du Finistère. Je n’y reviendrai pas. Je vais retrouver un nouveau large. Dans quelques heures je serai à Vladivostok. Nous avons décidé, à travers les ombres d’un théâtre et les lumières d’un cabaret rêvé, de partir sur les traces d’un homme qui n’a jamais fait le voyage...

 

« Transsibérien je suis »   est une proposition théâtrale liée au cirque et au music-hall. Les « personnages » sur scène existent dans la réalité. La fiction devient réelle, mais la réalité n’est-elle pas elle aussi fictionnelle ? Quelle est la place du spectateur face à un témoignage théâtralisé et non plus à une histoire inventée ? Qu’est ce qui sépare, au théâtre, la vérité de l’illusion ?        

« Transsibérien je suis »   est une pièce les gouffres et les noyades. Sur le fait de « prendre ses désirs pour des réalités ». Sur les rêves que l’on s’invente pour survivre. Sur la stagnation. Sur l’enfermement. Sur les portes ouvertes qui aboutissent sur des murs. Sur les silences et les silences qu’engendrent les silences. Sur les camisoles de l’esprit. Sur le ratage. Sur les désirs non réalisés. Sur les visions et les voix. Sur ceux qui, pour ne pas mourir, ont décidé de s’inventer une vie. ATAVISME est une ode à la mythification.

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Artistes et techniciens ayant participé au projet : Philippe Arestan, Philippe Borecek, Claudine Baschet, Magali Castellan, Nathalie Conio, Felix Deschamps, Lucie Delorme, Philippe Fenwick, Simone Hérault, Hugues Hollenstein, Grit Krausse, Clara Marchebout, David Mossé, Romain Quartier, Marine Paris, Muriel Piquart, Sergueï Vladimirov.

Production : Zone d’Ombre et d’Utopie. Production déléguée :  Le K Samka

Coproduction : Théâtre national de Marseille / La Criée, Théâtre national de Nice, Lieux Publics, La Friche La Belle de Mai. Avec la participation du Théâtre 13, de La Gare Franche, des Voix Polyphoniques, du Conservatoire de Marseille, des Grandes Tables, de l’Alliance franco-russe de Marseille et de la compagnie IVA.

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Création de la Compagnie Zone d’Ombre et d’Utopie crée avec Marine Paris

« Atavisme » (2012)

Atavisme, premier mouvement

 

Le 30 janvier 1983, le Télégramme de Brest fait sa « une » sur Jacques Mercier, chanteur de music-hall brestois, disparu à l'intérieur de son appartement. Le 29 janvier, lorsque la porte de l'artiste est fracturée, les pompiers s’aperçoivent que toutes les issues sont verrouillées de l'intérieur. Mercier n'a pas pu sortir de chez lui. L’homme n'est jamais réapparu. La presse, parle d'une dissipation inexpliquée. Ce cas unique de disparition est l’un des rares a avoir été recensé dans l'histoire contemporaine de la police française. Jacques mercier chanta durant vingt ans, sans un seul jour de relâche, dans un cabaret à Brest, "la belle de recouvrance" qui ferma définitivement au début des années 80.  

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Après mon récit de voyage, 7000 kilomètres à pied, aux côtés d’un théâtre itinérant « Un théâtre qui marche » (Actes Sud), je souhaitais écrire un essai sur les hommes et les femmes  qui ont connu la gloire auprès d’un cercle restreint de spectateurs. Lors de mes recherches, une figure s’impose alors : Jacques Mercier, chanteur de music hall à Brest.

Atavisme, inspiré par le théâtre-documentaire est composé d’entretiens que j’ai menés à Brest en 2008 et de plusieurs moments de la vie du chanteur lors de sa réclusion au début des années 80. Ces restitutions ont été réalisées grâce aux descriptions et aux dessins issus du journal de Mercier. Dans son récit, le chanteur dépeint une tournée qu’il croyait effectuer à travers l’Union soviétique. Voyage immobile.

 

ATAVISME, outre le fait d’être du théâtre, est un spectacle de magie nouvelle.

Le spectacle présente sur scène des personnages inventés qui, pour le public, existent dans la réalité. La fiction devient réelle, mais la réalité n’est-elle pas elle aussi fictionnelle ?

Quelle est la place du spectateur face à un témoignage théâtralisé et non plus à une histoire inventé ? Qu’est ce qui sépare, au théâtre, la vérité de l’illusion ?

 

Notre mise en scène sera l’écho d’une écriture mouvante pour que le propos ne soit jamais scellé et évolue au fil des territoires. De Brest en passant par le cirque Romanes et St Petersbourg, Tyumen, Omsk puis l’Académie Fratellini en juin, des « scènes blanches » sont prévues pour que les artistes rencontres sur la route intègrent le spectacle. Nous souhaitons montrer une œuvre qui soit compréhensible par tous suivant l’exemple de Meyerhold. Pas de surtitrages, nous jouerons aussi chaque fois dans la langue du pays traversé.

Philippe Fenwick

Artistes et techniciens ayant participé au projet : Sabrina Ben Hadj Ali, Michel Carmona, Magali, Castellan, Edwin Condette, Nathalie Conio, Dorothée Dall’Agnola, Matthew Denley, Philippe Fenwick, Simone Hérault, Gaëlle Hermant, Hugues Hollenstein, Grit Krausse, Matthieu Lorant, Jessica Martin-Serra, Jean-Pierre Michel, Marine Paris, Sarah Schwartz, Irina Vavilova, Serguei Vladimirov et Max.

Production : Zone d’Ombre et d’Utopie. Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture. Coproduction : le Fourneau / centre national des arts de la rue à Brest ; l’Académie Fratellini /centre d’art et de formation aux arts du cirque, les Tréteaux de France / centre dramatique national, les Bains Douches / scène de musique actuelle, La compagnie Escale / compagnie conventionnée en Région Centre. Avec la participation de la Chartreuse / centre national des écriture de spectacle, de la Fondation Bnp-Paribas, du Théâtre de l’Atalante, du TGP / centre dramatique national, d’Arcadi, de la compagnie 14.20, du cirque Romanes, de l’Institut Français, des alliances françaises de Samara et Togliatti, de la compagnie IVA et de Gintz. Remerciement à Marine Paris et Bernard Ayala.

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